Driss Chraïbi

Les Boucs

1955
« Dans dis ans que seras-tu ? » demande-t-on a Yalann Waldik, petit cireur algérien. « Je serai un cireur de vingt ans, si Dieu le veut » Dix ans plus tard, Waldik fait vendre le dernier bouc de son père pour rejoindre, en France, les immigrés nord-africains, les boucs, parqués en marge de notre monde et qui, à raison de 69 kilos par Arabe », représentent, dans les années cinquante, « 20 000 tonnes de souffrance ».
Ni l’amour de sa compagne Simone dont il a un enfant, ni l’amitié de Raus, ni la rédaction, en prison, du manuscrit des Boucs ne guériront Waldik de la révolte et de la haine – fruit de la misère et du racisme.
Quarante-cinq ans après sa parution, le roman de Driss Chraïbi reste d’une poignante actualité.
Driss Chraibi, les boucs, ISBN 2-07-038160-9
Facebook Twitter Technorati Delicious Stumble

3 commentaires

  1. Anonyme // 30 novembre 2010 à 06:18  

    je commence à m'intéresser à la littérature marocaine d'expression française, je la trouve assez riche.
    Merci pour vos efforts

  2. Littérature Yann Venner // 22 janvier 2013 à 09:05  

    Le 14 mars 2013, à Montpellier, une soirée débat causerie aura lieu à 19h, organisée par l'asso Coeur de Livres en hommage à DRISS CHRAÏBI.

  3. Unknown // 12 mars 2017 à 23:52  

    Roman où feu Chraibi emprunte la dérision,l'antinomie et la métaphore,les projete sur son "personnage"Waldik";analphabète et naif, pour peindre le ridicule qui dominait la société française à l'époque des grandes migrations.